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• 1929; de Baudot, n. d'un ingénieur des télégraphes♦ Télécomm. Unité de mesure de la vitesse de modulation d'un signal. Les lignes téléphoniques permettent une vitesse de 2 400 bauds. Modem fonctionnant à 28 800 bauds. ⊗ HOM. Bau, baux (bail), beau, bot.baudn. m. TELECOM Unité de vitesse de modulation en télégraphie et en téléinformatique.⇒BAUD, subst. masc.VÉN. Variété de chien courant propre à la chasse des bêtes fauves et du cerf (d'apr. PRIVAT-FOC. 1870). Synon. chien-cerf, chien muet.— En emploi subst. apposé :• Le premier groupe se composait de cent dogues d'Angleterre et de cent lévriers d'attache, avec douze paires de chiens-tigres et douze paires de chiens-bauds.HUGO, Le Rhin, 1842, p. 207.Prononc. :[bo]. Homon. : bau, baux (plur. de bail), beaud, bot. Étymol. et Hist. I. Adj. ca 1100 balt « joyeux, plein d'ardeur » (Roland, éd. J. Bédier, 96. : Li empereres se fait e balz e liez, Cordres ad prise e les murs peceiez); ca 1174 baut « plein de hardiesse » (G. DE PONT-STE-MAXENCE, St Thomas, éd. E. Walberg, 1904 : Nel ferai, fait li quens, se Damnedeu me saut. Ne me fu enchargié; ja ne m'en ferai baut); ca 1275 « impudique (ici d'un inanimé) » (J. DE MEUN, Rose, éd. F. Lecoy, 6951 : Car bien vois ore apercevant Par vostre parlëure baude Que vous estes fole ribaude) — 1611, COTGR.; à nouv. répert. dans BESCH. 1845 et Lar. 19e. II. Subst. apposé 1374-76 vén. chien baut « sorte de chien courant » (Modus et Ratio, éd. Tilander, 1932, t. 1, p. 64 : Il est trois manieres de chiens sages; les uns qui sont appelez bauz, les autres ferbaus, les autres baus retif); 1549 baud « chien courant » (EST., p. 664, s.v. chiens : Chiens cerfs, bauds, Muts. Dicts Cerfs pource qu'ils ne chassent que aux cerfs [...] Bauds, pource qu'ils sont hardis et deliberez). I empr. à l'a. b. frq. bald « hardi, fier » (BRÜCH, p. 31; REW3, EWFS2, GAM. Rom.2 t. 1, p. 340; FEW t. 15, 1, pp. 32-33), corresp. à l'ags. beald « courageux », a. sax., a. h. all, all. mod. bald « hardi, vif ». L'hyp. d'un plus anc. empr. au germ. (BL.-W5.) fait difficulté étant donné que l'ital. baldo, XIVe s. est empr. à l'a.fr. (DEI); de même les dér. cat. (baudor « joie ») et esp. (baldosa « ancien instrument à cordes ») paraissent empr. au prov. (ALC.-MOLL et COR.); II p. métaph. à partir de I. Fréq. abs. littér. :1.BBG. — DUCH. 1967, § 11. — POPE 1961 [1952] § 25.1. baud [bo] n. m.ÉTYM. V. 1375; anc. franç. balt « joyeux, ardent » (1080, Chanson de Roland), du francique bald « hardi ». → Baudet.❖♦ Vén. Variété de chien courant, destinée à la chasse à courre. — En appos. || Une couple de chiens-bauds.❖HOM. Bau, 2. baud, baux (bail), beau, bot.————————2. baud [bo] n. m.ÉTYM. 1929; de Baudot, nom de l'inventeur.❖♦ Téléphone, inform. Unité de rapidité de modulation de signaux correspondant à un intervalle unitaire par seconde. || Mesure en bauds d'une rapidité de transmission, en téléinformatique.❖HOM. Bau, 1. baud, baux (bail), beau, bot.
Encyclopédie Universelle. 2012.